Voila ce qui se passe quand on n'est pas très organisée, et en retard : mes affaires préparées trop vite, la petite bouteille d'encre bleue tant appréciée lors de la dernière séance de nus n'était pas du voyage. Je n'étais pas en manque de couleurs, de pinceaux, de stylos... Il me restait tous les crayons woodies, et deux bouteilles d'encre sépia et rouge, dont les couleurs sont moins lumineuses que ce bleu, et m'attirent moins. Je les ai utilisées en mélange. Les poses étaient assez longues, j'ai eu du temps pour passer, repasser, ombrer. Parfois peut être trop : en peinture, le mieux est l'ennemi du bien. La grosse difficulté, c'est de s'arrêter.
1ere pose sur un papier fin et bien blanc. Des restes de pigment bleu accrochés au pinceau.
deuxième pose, sur un papier aquarelle (Etival), que j'ai du mal à apprécier, à cause de sa couleur chaude, de son grain, et parce qu'il gondole... Il a comme caractéristique de beaucoup retenir le pigment, je pense qu'on doit pouvoir arriver à des aquarelles assez foncées en l'utilisant.
C'était la pose la plus longue : j'avais démarré en passant un chiffon et un mouchoir en papier imprégnés d'encre sur le papier, mais le résultat ne m'avait pas trop plu... J'en ai ajouté ajouté ajouté.
3eme pose, j'ai ressorti le bout de bois magique, celui avec lequel on est obligé d'aller lentement et de réfléchir son trait... Le trait est ténu car il n'y a pas de réserve d'encre avec cet outil : il faut donc appuyer et aller lentement pour tracer, et encore plus sur les papiers à grain marqué. Il faut aussi recharger souvent et essayer de reprendre sans laisser une grosse flaque d'encre là où le trait devenait imperceptible... J'ai fait un tout petit dessin sur une grande feuille, mais il me plait.
... Est-ce qu'il vous inspire quelque chose?
Pour la fin, un crayonné (fait en début de séance!).
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