Des nus et des couleurs

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dimanche, 5 juin 2011

délicatesse aquarellée

Parfois, des modèles sont plus difficiles que d'autres à dessiner. Avec elle, j'ai eu du mal... J'ai essayé de dessiner son grand front bien dégagé et son visage rond et lisse, j'ai essayé de dessiner son corps fin, et même plat. C'était trèèèès difficile.

Heureusement, le dernier dessin, aquarellé avec légèreté, a sauvé la séance.

danseuse 1

danseuse 3

danseuse 5

danseuse 6

mardi, 7 décembre 2010

Julie aux feutres et à l'encre.

Le 19 octobre, c'était à nouveau Julie qui posait pour nous.

J'ai dessiné aux feutres sans essayer de simuler les volumes par des gribouillis, j'ai utilisé de l'encre de chine pour ombrer.

Je passe l'encre de façon assez spontanée : presque pure sur les zones très foncées (cheveux et ombres marquées), je pose ensuite de l'eau sur les zones que je désire marquer de façon plus légère, et j'applique sur le papier de l'encre déjà diluée, avec parfois des touches plus sombres. Le résultat est aléatoire, "tachiste", mais la spontanéité de l'application me plait.

Pour le dernier nu, j'ai utilisé un pinceau chinois pour tracer des courbes fluides (j'ai fini par craquer et ajouter un peu de feutre pour essayer de préciser certaines lignes)  => presque pas de possibilité de repentir, c'est ce qui est beau.

Julie est jolie, l'encre lui va bien.

Julie est une sirène - feutre et encre - A3

mardi, 16 novembre 2010

Séance au feutre, avec un peu d'aquarelle

Je présente quelques dessins réalisés aux feutres, et pour certains avec un peu d'aquarelle.
C'est Julie qui est modèle ce soir, elle a libéré sa longue et belle chevelure et, avec son éventail, elle la joue "Carmen".

Les poses rapides sont croquées en 5 minutes, les poses aquarellées sont plus longues.
Le feutre se fait plus léger que la fois dernière et un peu moins rageur, le trait de contour est de retour.

Sur un papier au grain fin et très blanc (que les photos ne rendent pas), l'aquarelle apparaît légère et nuancée.
En fin de cours, j'ai vu les croquis d'un autre élève, sobres, réalisés au feutre noir avec un peu d'encre de chine et une touche d'aquarelle rouge : cela m'a donné envie de travailler de la même façon, ce que j'ai mis en œuvre lors de la séance suivante pour un résultat flatteur (à suivre).











mercredi, 10 novembre 2010

Lahifa à la manière de ... Giacometti

Ce jour-là (le 5 octobre), nous avons amené des feutres fins pour écrire.

Une planche d'exemples de François sous les yeux, et c'est parti pour une séance de gribouillages acharnés, l'idée étant de dessiner sans le trait de contour, en "essayant de trouver la forme" par un dessin qui peut paraitre un peu anarchique.

J'ai au départ essayé par des hachures, ce n'était pas ça : il s'agissait vraiment d'essayer de retrouver la forme du corps, en travaillant avec le feutre comme on pourrait imaginer le faire en tordant un fil de fer dans l'espace, un peu comme le faisait Giacometti pour certaines de ses sculptures, pour arriver à la forme.

Un premier essai, pas concluant du tout, avec des hachures (le plus à droite en haut, c'est la démonstration de François) :

Un deuxième essai qui se rapproche de l'idée :

Et enfin, un festival de poses de Lahifa, très élégante ce jour, croquées avec beaucoup de plaisir. En dessinant au feutre de cette façon, j'avais l'impression de retrouver mes griffonnages de petite fille, dans les marges des cahiers lorsque je m'ennuyais, et dès que j'avais un stylo en main. Un côté "écriture automatique", sans trop réfléchir, en débranchant, trèèèèès agréable.

A essayer avec un bic noir un de ces jours.