En ce mois de novembre 2010.

François nous a fait ressortir nos "woodies". Pour savoir ce qu'est cet outil, une réponse en photo viendra dans un prochain post. C'est un gros crayon aquarellable, avec un corps en bois, fabriqué par Stabilo. La mine de ce crayon est très, très douce et les couleurs sont assez vives et lumineuses. J'aime bien l'utiliser, mais j'ai du mal à me l'approprier. Cet outil donne de bons résultats utilisé en superpositions de couleurs, les plus douces d'abord et les traits de finition avec des couleurs plus soutenues après, mais j'ai eu du mal à le comprendre et surtout à le mettre en pratique, ce qui m'a valu un très vexant "elle a peur d'appuyer?..." de François, devant mes croquis fadasses et monochromes.  Cela lui a valu une réponse aigre douce et vite balancé sur le refrain "oui mais non, ce n'est pas que je n'appuie pas mais j'ai un style tout en délicatesse..." !!! (parfois je réponds et parfois ce serait pas plus mal si je m'abstenais, mais là ça n'a pas été possible, c'est parti tout seul).

Autre point important pour le dessin aux woodies : comme c'est un crayon aquarellable, il est possible et même conseillé d'étirer la couleur avec de l'eau. Pas la peine de noyer la couleur dan une flaque d'eau comme on pourrait le faire avec un lavis à l'aquarelle ou à l'encre : les meilleurs résultats s'obtiennent en étirant la couleur avec une brosse en poils naturels assez raides (soies de porc par exemple) : juste tremper la brosse dans l'eau, puis retirer l'excès d'eau en pressant la brosse dans un chiffon. Et ensuite, "étirer" la couleur en passant doucement le pinceau des zones les plus pigmentées vers les zones claires.

Voici quelques exemples de réalisations de ces trois séances en novembre :