nus › graphite, pierre noire
mardi, 6 mai 2014
graphite et pierre noire - nu doux
Par catherine m. le mardi, 6 mai 2014, 09:40
Il nous fait travailler de façon très académique, en insistant beaucoup sur la vraisemblance du dessin, en corrigeant nos erreurs trop flagrantes de construction. J'essaie de m'appliquer, je me rends compte que je ne suis pas complètement au point, j'ai peur de "me tromper".... Et j'ai tendance à me crisper légèrement!!!
Ce que j'ai aimé en dessin, c'est le lâcher-prise et le bonheur de laisser divaguer sa main, qui se révèle parfois intelligente.
"Il faut travailler", dit-on, pour faire des progrès en dessin. Ca, je m'en rends bien compte et je le comprends bien, la main est plus intelligente lorsqu'elle est bien entrainée. Mais j'associe le dessin au principe de plaisir et de détente. J'ai envie de conserver mon jardin secret secret, de ne pas flétrir ce bonheur.
Voici quelques nus pas trop crispés réalisés dans l'atelier d'Alvi, au graphite et pour certains avec un trait (ou plus) de pierre noire
mercredi, 4 décembre 2013
Crayon et petits formats
Par catherine m. le mercredi, 4 décembre 2013, 14:56
La rentrée se fait tout doucement. Je fréquente deux cours à la SATA, à Talence, où je dessine du nu, mais pas que. Alvi nous fait travailler dans son cours sur le portrait, d'après des moulages en plâtres de statues antiques, et j'ai passé des séances de 2 heures à travailler les détails d'un dessin au crayon. J'en présenterai une petite partie un peu plus tard.
C'est un drôle d'exercice de passer autant de temps sur un travail, je n'ai plus pas l'habitude, je ne sais plus faire... et pourtant... j'étais ravie de reprendre ce temps, de re-découvrir ce plaisir qu'il y a à travailler en finesse et en détail.
Pour le nu, la reprise est franchement difficile. J'essaie de travailler avec les méthodes proposées par Alvi (prise de mesure pour respecter les proportions, construction) et là aussi, je n'ai pas l'habitude de travailler de cette façon. Je me sens inhibée, pleine de doutes, et mon travail est beaucoup plus ralenti et moins spontané qu'à l'habitude.
Il y a eu beaucoup de ratés en ce début d'année, et quelques rares croquis intéressants.
lundi, 28 novembre 2011
dessin à la mine de plomb
Par catherine m. le lundi, 28 novembre 2011, 08:20
J'ai ressorti une mine de plomb pour cette deuxième séance de modèle vivant. La mine de plomb, c'est un crayon "tout graphite", qui permet des effets de pression dans le dessin, et de griser assez rapidement des grandes surfaces. Il y a eu d'abord des croquis rapides pour s'échauffer (comme pour un entrainement), et puis des poses plus longues. J'ai pu passer un peu de carré Conté blanc sur le kraft de la dernière pose pour ajouter des touches de lumière.
voici ce que ça donne :
Et pour les poses plus rapides :
dimanche, 16 mai 2010
Du dessin au lavis
Par catherine m. le dimanche, 16 mai 2010, 21:13
Après quelques semaines de dessin et bien que pas très sûre de mon tracé, j'ai commencé à faire comme les autres élèves du cours, à tremper un pinceau dans un peu de couleur (aquarelle très claire) pour renforcer les ombres faites au crayon.
J'ai commencé à la fin d'une séance sur un papier pas du tout fait pour de l'aquarelle (c'est toujours mon bloc canson 90g, bien trop léger).
J'ai continué le cours d'après, avec du vrai papier aquarelle : c'était beaucoup mieux!
Sur ce dernier croquis, François Tilly a repris le dessin à la pierre noire pour "donner des accents" => ce nu est "nerveux" en plus d'être gracieux. C'était la dernière pose de Kylie pour l'atelier avant les vacances de Noël.
jeudi, 15 avril 2010
Premiers croquis à la mine de plomb
Par catherine m. le jeudi, 15 avril 2010, 22:17
De retour à Bordeaux, j'ai recherché activement un cours de modèle vivant pour m'y inscrire. J'en ai trouvé plusieurs, tous complets aux horaires qui pouvaient me convenir, sauf le cours de F. Tilly. J'ai donc déboulé pour un cours d'essai avec un bloc pour croquis canson de format A3 et une mine de plomb.
On m'a conseillé par la suite d'utiliser une mine de plomb plus grasse (B6 ou B8), pour un tracé plus marqué.
Lors de ces premiers cours, j'ai pu pratiquer des poses très courtes (de l'ordre d'une minute) et d'autres un peu plus longues, de l'ordre de 10 minutes à un quart d'heure.
L'accent a été mis sur la construction (essai de repérer les principaux axes et les articulations, les proportions, les "vides" (lors des poses groupées, un vide c'est par exemple un espace entre le buste, le bras et la jambe)... Dur, la construction. Sur un format A3, les erreurs sont "décuplées" par rapport à mon petit format A5.
Le modèle de ces premiers cours a été Julie. Voici quelques exemples de croquis rapides (l'accent est mis sur le tracé et "l'écriture", pas sur la construction).
samedi, 3 avril 2010
Le modèle vivant, c'est merveilleux
Par catherine m. le samedi, 3 avril 2010, 15:37
C'était lors d'un stage d'aquarelle, l'été dernier, à Angers. Un soir, je me suis retrouvée un peu par hasard dans un atelier de modèle vivant.
C'était un atelier libre, non guidé par un prof. Nous étions une bonne douzaine, je ne connaissais personne, chacun donnait 5 euros pour la séance (deux heures) et le modèle.
A tour de rôle, chacun proposait une duree de pose : il y a donc eu des poses très courtes (1 minute) et d'autres un peu plus longues, durant jusqu'à 15 minutes.
Je me suis posée dans mon coin avec mon mini bloc, mes crayons (sanguine et graphite), et j'ai commencé à dessiner. La modèle était fine, nerveuse et anguleuse, plutôt gracieuse, et surtout très très souple. Elle me faisait penser, par ses poses, aux nus d'Egon Schiele. Je suis sortie de ces deux heures de dessin très détendue et toute contente de ce que j'avais produit. J'ai senti un gros sentiment de plénitude, et je me suis dit que c'était ce vers quoi il fallait que je m'oriente.
J'aime le dessin car :
- il demande de la concentration (déconnexion des problèmes du quotidien assurée), de la précision, de la concision
J'aime le modèle vivant car :
- les poses (et l'éclairage) ne sont jamais identiques : il y a un renouvellement, une variété
- le modèle bouge toujours un peu pendant la pose, ce qui permet d'aboutir à un résultat qui n'est pas figé
- les poses sont courtes en général (moins de 20 minutes), et il faut donc un trait assez vif : pas le temps pour les reprises.
Il y a aussi un apprentissage : on aborde de nouvelles techniques dans le tracé ou pour passer de la couleur, mais, au fil des séances, c'est l'oeil et la main qui s'affutent et le dessin qui se fait plus sûr.
Voici donc la toute première image réalisée à Angers, c'est un nu fragile et rapide, réalisé au crayon. Le trait n'est pas appuyé du tout, le dessin n'est pas vraiment juste, mais l'essentiel y est.
Je ne présente pas de nu dessiné de face (assez nombreux ce jour là).
Avec un peu de recul, je suis très critique sur ces réalisations. Les tracés de visages, plus que sommaires, m'insupportent : les nus vus de face à Angers sont donc censurés.
Ce nu a été réalisé à la sanguine, ce qui permet un tracé plus appuyé.
Celui-ci me plait beaucoup, pour la rapidité d'exécution, la profusion des détails (esquissés), et la mise en valeur des caractéristiques du modèle (souple et relativement anguleuse).